Notre poids de forme est d’abord celui où l’on se sent bien. État général satisfaisant, rythme veille-sommeil régulier, absence de coups de pompe inexpliqués (pas la fatigue « normale » suivant une grosse journée de travail), pas d’essoufflement suspect, bon appétit… Ces signes vous renseignent assez fidèlement sur votre forme du moment.

Pas que la balance

Il existe des états où l’on ne constate pas de variations très notables sur la balance mais où le poids ne correspond pas à un état de grande forme. En cause : un transit irrégulier (sensation de ballonnement sans kilos supplémentaires), un stress intense et répété (gonflement sans que cela se traduise non plus par une augmentation de poids), œdèmes des membres inférieurs (ce sont alors les jambes qui sont lourdes, pas le poids).

Le poids de forme doit être évalué après un temps suffisamment long, un mois environ, de manière à être le reflet de la réalité, le témoin d’une vie normale avec ce qu’elle a d’imprévus, de sorties de route et de rattrapages. Sinon, on ne parle plus d’un poids de forme mais d’un poids de perf ! Le poids de forme ne se quantifie pas après trois semaines consécutives de régime “dans les clous”, d’abstinences (calories et alcool) et de frustrations.

Se fier à ses sensations

Pendant une course, il faut être à l’écoute de sensations qui ne vous tromperont pas sur votre forme du moment. Ce n’est pas le chrono qui compte, c’est la manière de l’obtenir. Si on pioche pour réaliser un temps, cela n’aura pas la même signification que si l’on fait ce même temps en en ayant encore un peu sous la semelle.

La réactivité d’un coureur est aussi un bon indicateur. S’il est à son poids de forme, il sera capable d’accélérer pour ne pas se faire gratter par le concurrent derrière lui, il aura le tonus pour aller chercher ceux devant et il maintiendra son allure dans les montées.


Une aide : l’Indice de Masse Corporelle (IMC)

Le poids de forme dépend également de facteurs innés.

 

  • Du sexe : la composition corporelle (masse grasse/masse maigre) n’étant pas la même chez les femmes et chez les hommes.
  • De l’âge : il est normal de prendre un à trois kilos par tranche de dix ans d’âge, et à partir de la cinquantaine, la diminution du métabolisme basal fait que l’on brûle moins ce que l’on mange (le poids de forme augmentera donc un peu). 
    Théoriquement, les valeurs doivent tendre vers un indice de masse corporelle compris entre 18 et 24 (IMC = votre poids en kilos divisé par votre taille en centimètres au carré – calculez votre IMC) et un indice de masse grasse compris entre 10 et 20 % chez l’homme et 15 et 25 % chez la femme.

Le poids de forme est une variable qui oscille constamment à plus ou moins deux kilos autour d’une valeur moyenne. Le curseur devra donc être constamment réajusté.

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